L'objectif de cette convention, d'une durée de trois ans, est de renforcer la coordination des actions du ministère de l'Ecologie et du développement durable (MEDD) et celles du CNRS, de mieux communiquer et de leur donner une plus grande lisibilité.
Ces actions, destinées à répondre aux besoins de la société générés par les changements globaux, concernent principalement les domaines suivants : la biodiversité, les changements globaux -climatiques et utilisation des terres - et leurs effets sur le fonctionnement et l'évolution des écosystèmes et des sociétés humaines, les risques naturels et anthropiques, l'observation de la Terre, la pollution des milieux et ses effets, l'eau et plus généralement les ressources naturelles, le renforcement de l'expertise individuelle dans le cadre des négociations internationales, la conception et la mise en place d'un dispositif d'expertise collective avec d'autres partenaires du secteur public, le renforcement de la dimension économique et socioculturelle du développement durable et l'évaluation économique des écosystèmes et de la biodiversité.
Des séminaires de réflexion et d'évaluation ainsi que des groupes de travail seront mis en place tandis que des experts seront désignés. Ils seront en particulier chargés de la veille scientifique et technologique, indique le ministère de l'Écologie et du développement durable dans un communiqué. La liste des 20 programmes de recherche actuellement pilotés et financés par le MEDD sera actualisée annuellement dans le cadre de la convention.