Proclamée par l'Organisation des Nations-Unies. Cette journée célèbre la date anniversaire de la signature en 1971, dans la ville de Ramsar (Iran), de la convention sur les zones humides d'importance internationale (Convention de Ramsar) .
La Convention, ratifié par la France en 1986, sert de cadre aux initiatives nationales et à la coopération internationale pour la conservation et l'utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources. À l'heure actuelle, 144 États ont signés la Convention de Ramsar. Pour y adhérer, chaque État doit désigner au moins une zone humide d'importance internationale. La liste des zones humides d'importance internationale, également appelée Liste de Ramsar, contient aujourd'hui 1401 objets pour une superficie totale d'environ 123 millions d'hectares.
Lors de la dernière conférence des parties à la Convention, qui s'est tenue à Valence en 2002, les États membres ont été invités à sélectionner des zones humides de montagne ainsi que des hauts-marais en vue de les inscrire sur la Liste de Ramsar. Les zones humides de montagne jouent un rôle important dans la régulation de l'écoulement des eaux de pluie, mais surtout dans la régulation des eaux de fonte de la neige et des glaciers. Elles constituent également des biotopes abritant une flore et une faune diversifiées.
La France compte 22 sites bénéficiant du label international « Ramsar » couvrant 915 775 hectares, tandis que deux nouveaux dossiers de désignation sont en cours d'étude : les étangs de la Narbonnaise en région Languedoc-Roussillon et les mares temporaires de Pré Padule en région Corse, selon le ministère.
Peu après, que l'Union Européenne ai réprimandé la France pour sa gestion du dispositif Natura 2000, Serge LEPELTIER, ministre de l'écologie et du développement durable, a rappelé, dans un communiqué, les avancées importantes en faveur des zones humides du projet de loi (dont la deuxième lecture vient de s'achever le 27 janvier dernier) sur le développement des territoires ruraux.
Ce projet prévoit notamment une délimitation précise des zones humides françaises, une exonération totale de la taxe sur le foncier non bâti à hauteur de 100 % pour les zones humides bénéficiant d'une mesure de protection (réserve naturelle, arrêté de biotope, Natura 2000, zones humides des parcs nationaux et des parcs naturels régionaux…) et de 50 % pour les autres zones humides et la mise en œuvre de programmes d'action, en concertation avec les acteurs locaux, dans des zones humides bien délimitées en vue de leur préservation ou de leur réhabilitation.
Le ministère de l'Écologie et du Développement durable, en collaboration avec les six agences de l'eau, va lancer un appel à projets destiné à tester, sur quelques bassins pilotes, des programmes d'action pour la restauration de la qualité des zones humides qui devrait permettre de sélectionner une quinzaine de projets de sites à l'automne 2005.