''Les nuages de fumée noire que nous voyons à la télévision et sur les photos satellites contiennent des substances chimiques toxiques dont les conséquences immédiates risquent d'être graves pour les populations, notamment les enfants et les personnes qui souffrent de troubles respiratoires et risquent de polluer l'écosystème de la région. Il faut contrôler dans les plus brefs délais la qualité de l'air dans les endroits qui ont été touchés'' a affirmé le Directeur exécutif du PNUE.
Le PNUE affirme également que la combustion du pétrole émet des fumées qui contiennent des substances toxiques comme le souffre, le mercure, la dioxine, et qu'à ces fumées toxiques s'ajoute la pollution des ressources en eau autour et le long de Chatt Al Arab.
En recueillant actuellement des données sur la situation environnementale en Iraq, le PNUE prépare le terrain pour d'éventuelles enquêtes plus approfondies sur la question. Il prévoit également de participer aux efforts de remise en état écologique de l'Iraq après le conflit. ''Pour le bien-être du peuple iraquien, il faut intégrer des considérations d'ordre écologique aux prochains programmes de réaménagement'' a affirmé M. Toepfer.
Dans son dernier appel à l'assistance humanitaire au peuple iraquien et aux pays voisins pour couvrir leurs besoins pendant les six mois prochains, l'ONU avait pris en compte le financement des activités ayant trait à l'environnement. Le montant total de cet appel de l'ONU s'élève à 2,2 milliards de dollars. Le PNUE a reçu une contribution de la part du gouvernement suisse.
Article publié le 30 mars 2003