Selon le communiqué du Ministère, M. Borloo a insisté sur deux priorités majeures de l'Afrique : les forêts et l'énergie. Travaillons ensemble, nous devons montrer aux pays du monde que le changement climatique n'est pas irréversible, a déclaré le Ministre.
A cette occasion, M. Borloo a également fait le point des engagements de l'Europe sur la réduction des émissions de CO2 au travers du ''paquet climat-énergie''. Il a rappelé la très grande vulnérabilité de l'Afrique et de ses populations au changement climatique : désertification, érosion du littoral, perte de biodiversité. Il a soutenu également les projets de reforestation massive qui lui ont été présentés, notamment le projet de grande muraille verte. L'Afrique sans arbre est sans âme... sans âme elle est sans avenir, a déclaré le Ministre.
M. Borloo a avancé l'idée que l'Europe qui a la responsabilité historique du réchauffement climatique étudie avec les pays africains la façon de transférer des flux financiers issus notamment des mécanismes de développement propre (MDP) pour lutter contre la déforestation et développer leurs propres ressources énergétiques.
Selon le Ministère, Jean-Louis Borloo a salué ''le succès'' de cette conférence qui a permis d'identifier les projets nécessaires à l'attribution complète des crédits du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) pour la région de l'Afrique de l'Ouest.
Dans un communiqué, France Nature Environnement (FNE), dont le Président a accompagné Jean-Louis Borloo à la réunion du FEM s'est félicité d'une première prise de conscience des carences du système mis en place à la suite du protocole de Kyoto.