L'initiative s'inscrit dans le cadre du protocole de coopération signé par la Commission européenne et la FAA pour la coordination des deux grands programmes de modernisation de l'infrastructure du contrôle aérien, SESAR (Single European Sky ATM Research) du côté européen et NEXTGEN (Next Generation air transport system) du côté américain. L'obectif : permettre d'accélérer la mise en œuvre de nouvelles technologies et procédures opérationnelles ayant un impact direct et à court-moyen terme sur les émissions de gaz à effet de serre. Parmi ces mesures, on peut citer les approches dites « lisses », ou approches « à moteur réduit » (qui permettront de réduire les émissions sonores et gazeuses lors de la phase d'atterrissage), dont des expérimentations faites à Stockholm, Louisville ou Atlanta montrent des gains substantiels de carburant et d'émissions de CO2 et Nox, indique la commission. AIRE devrait s'appuyer sur des campagnes de tests et d'expérimentations « gate to gate », grâce auxquelles les gains environnementaux des nouvelles mesures, ainsi que leur faisabilité opérationnelle et technique, pourront être évalués. Pour cette raison, la Commission européenne et la FAA ont associé à cette initiative des partenaires de l'industrie, comme Airbus et Boeing, les opérateurs aériens Air France-KLM, SAS, Delta ou FEDEX, ou que les fournisseurs de services de navigation aérienne comme IAA (Irlande), LFV (Suède) ou NAV Portugal. Notre initiative n'est qu'une partie de nos trois actions pour rendre l'aviation plus verte. Elle complète ainsi notre proposition d'inclure l'aviation dans le système d'échange des droits d'émission et l'initiative de Clean Sky lancée par la Commission la semaine dernière pour soutenir le développement de la prochaine génération d'avions propres, a précisé Jacques Barrot.
Article publié le 18 juin 2007