Ça ressemble à une piscine municipale classique mais ici l'eau provient de la rivière. Elle est traitée sans aucun produit chimique. Après usage, l'eau est rendue à la rivière. Reportage sur la commune de Lorette (42).
Baptiste Clarke, journaliste
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Bravo à la commune de Lorette, très intéressant, c'est une excellente piste (piscine + réserve d'eau etc..). Le sujet reste à approfondir pour en réduire le coût de maintenance.
Quid | 10 septembre 2020 à 11h15 Signaler un contenu inappropriéIl y a juste une chose qui me surprend. Quand des agriculteurs cherchent à construire des retenues d'eau pour pouvoir irriguer leurs champs, en prévision d'une raréfaction des pluies (je viens de Normandie où on commence à y penser, suite aux successions d'étés chauds et de sécheresse qu'ils ont déjà vécus ces dernières années), on entend tout de suite les associations écologistes ruer dans les brancards... et là, "pour du loisir", on laisse courir?
nimb | 11 septembre 2020 à 08h55 Signaler un contenu inapproprié
Franchement, c'est beau. Ca donne envie de s'y baigner :-)
Bravo à la mairie !
En hiver il faudrait mettre des amours dans le bassin , de la famille des carpes et 100% herbivores.
Espérons tout de même que les ragondins ne trouvent pas une solution pour pénétrer.
Mis à part peut-être l'eau bénite (et encore) je ne connais pas d'eaux surnaturelles !...
glaudius92 | 11 septembre 2020 à 12h19 Signaler un contenu inapproprié
@ nimb
tu me diras il n'y a strictement aucune consommation d'eau si le lac est étanche, ce qui entre ressort.
+ 90 cm d'eau de pluie annuelle.
J'entends bien, pemmore! Pour un bassin de retenue d'eau pour l'irrigation aussi, ce qui entre ressort d'une façon ou d'une autre. Et on parle dans ce cas de récolter les eaux pluviales, notamment hivernales et du printemps, pas de "taper" dans les nappes ou les rivières (comme actuellement et comme dans le film, d'ailleurs), ce qui pose problème en Juillet et en Août.
nimb | 12 septembre 2020 à 07h24 Signaler un contenu inapproprié
@ nimb :
la réponse tient dans la subtilité des ratios : pour une zone de baignade utilisée par des centaines, si ce n'est milliers, de baigneurs à la chaude saison, combien de bassines agricoles utilisées chacune par un seul irrigant (lequel ne veut rien changer à ses cultures - maïs en tête - quels que soient les effets du changement climatique) ?
Par ailleurs, il y a un monde qualitatif entre une piscine phyto épurée et un stockage sur bâche plastique où l'eau croupit et forme ainsi un fantastique réservoir à larves de moustiques...
@Pegase : votre ratio est biaisé : un agriculteur ne produit pas que pour lui, à ma connaissance. L'eau ne sert donc pas que pour lui, mais pour ceux qui consomment le produit en fin de chaine. Autant je peux comprendre votre exemple du maïs (j'habite en Alsace, zone de forte culture de maïs), autant je m'interroge quand j'entends par exemple des agriculteurs du Nord Ouest (Normandie notamment donc pas une région sèche, en théorie) commencer à s'inquiéter du manque d'eau et envisager d'utiliser des retenues d'eau, en constatant que leur climat commence à se rapprocher de celui plus bas (et plus sec) des Pays de Loire. Eux, comme moi d'ailleurs dans ma réaction , parlent de créer des retenues pour récolter les eaux pluviales, pas de taper dans la nappe (profonde là-bas). Mais si de votre côté, au nom de la non-propagation du virus tigre et du chikungunya, vous privilégiez le loisir (qui tape, dans l'exemple montré, dans les rivières) à l'alimentation, c'est votre droit. Notez que les dirigeants de cette piscine envisagent eux aussi de créer une retenue d'eau additionnelle de 4000m3..... attention aux larves!
nimb | 22 septembre 2020 à 09h04 Signaler un contenu inapproprié
@nimb : le ratio qui compte le plus est bien évidemment celui des volumes d'eau contenus dans les retenues. Même si cette piscine naturelle contient dans les 8 à 9 000 m3 (piscine + bassin de stockage en projet + zone de phytoépuration), cela reste très inférieur à une bassine d'irrigation agricole de capacité moyenne de 200 000 m3 (et il y a des dizaines de projets pouvant aller jusqu'à 500 000 m3 l'unité rien que dans la Vienne), soit un ratio de 1 pour 22. Et sachant en outre qu'il existe très peu de piscines naturelles de ce type dans l'Hexagone alors que les bassines d'irrigation s'y comptent par centaines, l'évidence saute aux yeux : on ne joue absolument pas dans la même cours ! Je suis même dans l'incapacité de calculer le ratio ; mais il doit être fort bien connu au sein des ministères, des agences de l'eau et des instances agricoles.
Et pour les larves de moustiques de la piscine naturelle, soyez rassuré : grâce à la phytoépuration et à la chaîne trophique qui s'y installe, avec notamment des prédateurs naturels d'insectes à divers stades de développement, la problématique doit rester dans des proportions tout à fait raisonnables et acceptables pour les riverains.