Pensée sur le modèle du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), cet IPBES vise à combler le fossé important qui sépare les scientifiques des décideurs politiques, et ainsi catalyser une réponse à la fois locale et globale à l'érosion de la biodiversité. Selon le PNUE, une telle plate-forme pourrait également aider à interconnecter toutes les données, synthétiser toutes les connaissances et servir de mécanisme d'alerte rapide. ''Certains experts sont convaincus que de nombreuses découvertes scientifiques, de l'identification de nouvelles formes de vie inférieures à la
La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse s'est félicité de cet accord : ''l'IPBES permettra d'asseoir la politique de protection et de gestion durable de la biodiversité sur des bases scientifiques solides et partagées à l'échelle mondiale'', déclare-t-elle dans un communiqué.
Pour Sandrine Bélier, eurodéputée membre de la Commission Environnement, l'accord obtenu est une ''excellente nouvelle''. ''L'IPBES est le lien manquant entre la connaissance scientifique et la prise de décision politique et répond à une demande de longue date des chercheurs et des écologistes'', explique-t-elle.
Avant d'entrer en vigueur en février 2011, l'IPBES devra être définitivement adopté en septembre prochain à New York lors de l'assemblée générale des Nations Unies. Rappelons que la France a proposé d'accueillir le secrétariat de l'IPBES à Paris.
Article publié le 14 juin 2010