M. Brown a prévenu que la Terre elle-même sera en danger si un accord n'est pas trouvé lors de la conférence des Nations Unies sur le climat de Copenhague (Danemark) en décembre qui doit aboutir à un nouveau traité post-Kyoto.
Si nous voulons obtenir un accord à Copenhague, je pense que nous devons faire passer le débat d'une impasse sur des chiffres hypothétiques à une négociation active... et une reconnaissance pressante des besoins des pays les plus pauvres et les plus vulnérables, a-t-il déclaré lors d'un discours prononcé au zoo de Londres.
La proposition de Gordon Brown de créer un fonds international de 100 milliards de dollars a été saluée par l'organisation environnementale Greenpeace. Enfin un leader du G8 qui parle d'une enveloppe financière d'une ampleur juste, un nombre à trois chiffres et des milliards, non des millions. Sans ce type de sommes il n'y aura pas d'accord à Copenhague, et sans accord à Copenhague le monde devra affronter un futur catastrophique, a commenté dans un communiqué le chef de l'unité scientifique de Greenpeace au Royaume-Uni, Dr Doug Parr.
Mais Greenpeace France se demande également ce que fait le Président Nicolas Sarkozy et l'invite à suivre son homologue britannique sur la voie d'un accord ambitieux à Copenhague. La France, qui a mis sur la table en début de semaine son traité idéal pour le climat, s'est montrée incapable d'une telle démarche, a déploré Karine Gavand, chargée de campagne climat à Greenpeace France.
Rappelons que Greenpeace et plusieurs autres ONG ont présenté le 8 juin à Bonn (Allemagne) leurs propositions en vue d'un accord à Copenhague. Les ONG fixent notamment à 110 milliards d'euros par an les financements nécessaires pour aider les pays en développement à s'adapter aux changements climatiques.
Article publié le 29 juin 2009