20 % des habitants de l'agglomération parisienne "seraient exposés potentiellement à des niveaux de bruit en façade de leur habitation jugés excessifs'' au regard des valeurs réglementaires, selon les résultats de la consolidation des cartes stratégiques de bruit que vient de publier Bruitparif. Soit 2 millions d'habitants concernés.
Pour rappel : l'application de ces cartes de bruit, réalisées par les collectivités, s'inscrit dans le cadre de la directive européenne 2002/49/CE sur la gestion du bruit dans l'environnement ambiant.
Bruitparif a communiqué les premières évaluations ''des enjeux liés au bruit des transports'', exceptés pour les Hauts de Seine et le territoire de l'Essonne (dont les données n'ont pas été publiées).
La principale source de cette pollution sonore est la circulation routière, selon l'évaluation : 16 % des habitants de l'agglomération subiraient ainsi des nuisances liées à la route supérieures à 68 dB(A) (décibels pondérés A (1) ) selon l'indicateur journalier Lden (Level day-evening-night (2) ). 9% seraient au-dessus du seuil de 62 dB(A) défini pour le bruit routier sur la période de nuit (22-6h).
4% de la population ( 400.000 personnes) seraient aussi exposés à des niveaux excessifs sonores liés au trafic aérien (Lden > 55 dB(A)). 1 % de la population de l'agglomération parisienne serait également soumis à des dépassements des valeurs limites dus au trafic ferroviaire de l'ordre de 73 dB(A) en Lden et 65 dB(A) la nuit.