Préparé par l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard et remis au gouvernement le 28 juillet, le rapport préconise une taxation des émissions de CO2 à hauteur de 32 euros la tonne en 2010 (soit 7 centimes par litre d'essence et 1 centime par kWh de gaz), pour atteindre 100 euros par tonne de CO2 en 2030, afin de réduire l'utilisation des énergies fossiles (hydrocarbures et charbon) et promouvoir les technologies ''propres''.
Il est essentiel que le Premier ministre prenne ses responsabilités au sujet de la taxation des émissions de CO2 préconisée par le rapport Rocard, a déclaré Corinne Lepage, députée européenne et vice-présidente du Mouvement Démocrate.
Elle déplore la position ''vague'' de François Fillon et le renvoi du débat à l'automne, face à des voix discordantes dans son gouvernement.
Faute d'ambition plus clairement affichées, Corinne Lepage craint que le débat soit dominé par les corporatismes et les groupes de pression, et que le rapport Rocard finisse dans l'oubli comme d'autres rapports précédents, commandés à des personnalités extérieures.