« C'était un de mes engagements de campagne, le premier d'une longue liste que je suis déterminée à honorer », a indiqué Jeanne Barseghian lors de l'installation du Conseil municipal à Strasbourg le 4 juillet dernier. « Je le veux comme un acte fondateur de mon mandat de maire, qui doit infuser pendant six ans dans toutes les décisions et à travers toutes les politiques que nous mènerons. »
Comme elle l'a rappelé, Strasbourg n'est pas la première ville à déclarer l'état d'urgence climatique. Précédée en ce domaine par Paris, Barcelone, New York et le Parlement européen, la capitale alsacienne entend « répondre aux attentes formulées par la jeunesse et l'ensemble des habitants qui ont pris conscience qu'il était nécessaire d'agir vite ». Pour la jeune maire écologiste, il s'agit du « dernier mandat pour le climat. »
Lors de la canicule de juin 2019, la ville avait été soumise à des températures intenses, atteignant parfois les 36°C à l'ombre.
Les nouveaux élus déclarent s'engager à placer l'ensemble des décisions, des projets et des actes de la municipalité dans une démarche de réponse aux défis climatiques, sociaux et démocratiques.
À Bordeaux, Pierre Hurmic prévoit d'installer une végétalisation provisoire dont il estime qu'elle pourrait faire baisser la température moyenne de 5°C. Le nouveau maire Vert partage, avec son homologue de Strasbourg, le geste emblématique de déclaration de l'état d'urgence climatique.