Rappelant leur attachement aux piliers fondamentaux de la politique commune de la pêche, la France, l'Allemagne et la Pologne ont affirmé que le système de quotas doit rester le système principal de la politique de la pêche, dans une déclaration conjointe publiée à l'occasion d'un conseil des ministres européens de l'Agriculture et la Pêche, mardi 29 juin.
Résolument engagés en faveur d'une exploitation durable des ressources halieutiques, les trois Etats ont également réitéré ''leur engagement en faveur d'une réforme ambitieuse de la politique commune de la pêche (PCP) fondée sur le principe de développement durable''.
La lettre prend enfin position pour une ''gouvernance simplifiée de la politique de la pêche […] fondée sur une application renforcée du principe de subsidiarité''.
La commissaire à la pêche Maria Damanaki a quant à elle déclaré à l'issue du Conseil qu'on ''ne peut pas continuer la même politique. En 2022, si l'on continue comme ça, seulement 8 des 136 espèces actuelles seront en bon état''. La présidence belge de l'UE a prévu d'organiser un débat sur la réforme de la PCP en novembre.
Article publié le 30 juin 2010