Le PNUE signale que la population de caouannes d'Afrique du Sud a augmenté au cours des 40 dernières années, avec des nids passant de 250 à 1750 mais leur nombre dans l'est de l'Australie et à Madagascar a subi un sérieux déclin. Pourtant huit pays comme l'Australie, Oman, les Seychelles ou encore l'Afrique du Sud ont déjà mis en place des plans d'action nationale pour protéger les tortues et 10 autres préparent leur stratégie nationale.
Selon le PNUE, les causes de ce déclin significatif résident dans la capture accidentelle par les filets de pêche, la collecte d'œufs, le braconnage et le retour de méthodes de pêche destructrices, telles que l'utilisation de la dynamite et du poison. Le développement côtier, notamment les installations touristiques, se fait à un rythme très rapide dans la région de l'océan Indien, souligne également le président du comité consultatif du programme, Jack Frazier. Les risques d'un impact négatif sur les plages de pontes et celles de repos pour les tortues ont augmenté, ajoute-t-il.
À Bali, les délégations de plus de 30 pays examineront la mise en œuvre d'un plan de conservation et de gestion mettant l'accent sur les problèmes de développement côtier et d'interaction de la pêche avec les tortues marines.