La ministre de l'Ecologie a été interrogée à deux reprises par des députés via les questions écrites (1) sur la présence de résidus médicamenteux dans l'eau. Sa réponse a été publiée le 2 août au Journal officiel (2) .
Elle y précise qu'après la mise en place d'une campagne nationale de mesures de 45 substances pharmaceutiques d'origine humaine, vétérinaire ou de leurs métabolites par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), une méthode d'évaluation des risques sanitaires est attendue pour fin 2011. Cette méthode ''sera proposée par l'AFSSAPS et l'ANSES et sera appliquée notamment à la carbamazépine puis aux autres molécules identifiées lors de cette campagne nationale''.
Le 30 mai dernier, après 18 mois de gestation, le ministère de l'Ecologie a lancé le plan national sur les résidus de médicaments dans les eaux (PNRM). Les 18 actions du projet de plan concernent la priorisation des substances médicamenteuses, l'évaluation des risques environnementaux et sanitaires, la gestion de ces risques en vue de contrôler et réduire les émissions de résidus de médicaments dans l'environnement et le renforcement des actions de recherche dans ce domaine.