Dans le cadre du One planet summit, organisé à Paris le 12 décembre, les ministres de l'environnement et du climat de France, d'Allemagne, du Royaume-Uni, de Suède et des Pays-Bas ont signé une déclaration commune dans laquelle ils s'engagent "à examiner la mise en place d'un prix du carbone significatif, voire, pour certains, à le mettre en place, dans les secteurs pertinents". Ils s'alignent ainsi sur les conclusions de la mission de la coalition pour un prix carbone, dirigée par les économistes Joseph Stiglitz et Nicholas Stern. Celui-ci doit "être prévisible et augmenter afin que l'objectif de limitation de réchauffement climatique à 2°C puisse être atteint", soulignent-ils. La plupart de ces pays ont déjà instauré, dans certains secteurs, un prix carbone.
S'ils saluent l'accord européen sur la réforme du marché des quotas, ils estiment que "des réformes supplémentaires [seront] nécessaires au niveau européen pour inciter les investisseurs et les entreprises à développer des modèles économiques compatibles avec un scenario de limitation à 2 degrés du réchauffement climatique".