L'institut national néo-zélandais de recherche sur l'eau et l'air (NIWA) vient d'annoncer que le trou de la couche d'ozone mesuré en 2010 est le plus petit des cinq dernières années. Les mesures effectuées en 2010 indiquent que l'étendue maximale du trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique a été de 22 millions de km2 et que le maximum de la perte de masse de la couche a été de 27 millions de tonnes.
En 2009, le trou mesurait 24 millions de km2, pour une perte 35 millions de tonnes. La perte la plus importante relevée par les scientifiques du NIWA était, en 2000, de 29 millions de km2, pour un déficit de 43 millions de tonnes.
Selon le NIWA, du fait des variations annuelles liées aux températures et à la circulation atmosphériques, il est difficile d'assurer que le trou de la couche d'ozone se résorbe au-dessus de l'Antarctique. Néanmoins, pour les scientifiques néo-zélandais la réduction de la perte maximale d'ozone constitue un signe encourageant qui tend à démontrer l'efficacité du protocole de Montréal. Signé en 1987, le protocole vise à interdire l'usage des gaz détruisant la couche d'ozone, tels que les chlorofluocarbures (CFC).