Le projet de loi 2009 prévoit d'augmenter le taux de cette redevance durant les trois prochaines années, et d'affecter le surplus dégagé à l'Office National Interprofessionnel des Grandes Cultures, indique la FNE qui déplore une augmentation assez modeste et insuffisante de la taxation pour conférer à cette fiscalité tout caractère dissuasif. Selon la fédération, le surplus dégagé pourrait atteindre 100 millions d'euros annuels.
Depuis la loi sur l'eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006, cette redevance, payée par les distributeurs de pesticides était affectée par les agences de l'eau pour financer des projets de reconquête de la qualité de l'eau.
Pour la FNE, ce renforcement nécessaire de la fiscalité environnementale est détourné selon des modalités qui semblent conçues par la FNSEA des années 1960... au profit de ses amis, sous couvert d'un office agricole.
Article publié le 29 octobre 2008