Par exemple, selon Air Canada, les voyageurs pourront payer une prime de 12,80 dollars canadiens (8,80 euros) pour un vol aller-retour entre Montréal et Vancouver (rejetant 800 kilogrammes pour une personne) pour compenser leur impact sur l'environnement. La compensation en fixation de carbone permet vraiment d'aider l'environnement de trois façons, a affirmé Deborah Kaplan, directrice générale de Zerofootprint. Cela permet de contrer les changements climatiques attribuables aux émissions de dioxyde de carbone dans l'atmosphère résultant de nos activités, de mettre en relief le coût environnemental des biens et services que nous achetons et, lorsque nous compensons par la plantation d'arbres, cela contribue à rétablir les écosystèmes, les habitats et les bassins hydrologiques, en plus de rendre la collectivité plus verte et de créer des emplois, a-t-elle expliqué.
La Commission européenne a par ailleurs adopté en décembre 2006 un projet de directive qui couvrira les émissions produites par les vols au sein de l'UE à partir de 2011 et par tous les vols à destination et au départ des aéroports de l'UE à compter de 2012.
Article publié le 29 mai 2007