Nous avons dit que les Etats-Unis seraient parties prenantes d'un accord sur le post-2012 : il n'y a pas une seule façon ni un seul mécanisme pour approcher ce problème, a estimé Daniel Price. Il est temps que le dialogue entre les Etats-Unis et l'UE évolue, que l'UE dépasse l'invective. Il faut travailler ensemble pour s'assurer de l'adhésion de toutes les grandes économies, a-t-il poursuivi.
Rappelons que la communauté internationale s'est donnée, en décembre à Bali, jusqu'à fin 2009 pour définir le futur régime de lutte contre l'effet de serre au-delà de 2012. L'UE s'est fixée une réduction de 20% de ses émissions d'ici 2020. En cas d'accord mondial, l'Union européenne révisera son engagement à la hausse jusqu'à une réduction de 30% des gaz à effet de serre en 2020.
Article publié le 25 février 2008