Une enquête indépendante britannique vient d'aboutir à la conclusion que ces scientifiques se sont montrés rigoureux et honnêtes et qu'ils n'ont pas altéré les données sur le climat. En revanche, le rapport pointe du doigt le manque de coopération de l'université avec les demandes dans le cadre de la loi sur la liberté de l'information, ce pour quoi l'établissement s'était déjà fait épingler par l'organisme de surveillance de la protection des données.
Les enquêteurs estiment que les experts auraient dû partager leurs données avec les sceptiques du réchauffement climatique d'origine humaine.
Il s'agit de la troisième enquête sur cette affaire qui lève les soupçons de manipulation des données scientifiques. Le président de l'université, Edward Acton, a déclaré que Phil Jones, ayant été ''complètement blanchi'', pourrait revenir au CRU en tant que directeur de la recherche, une nouvelle fonction dépourvue de responsabilités administratives. Il a assuré que l'université avait revu sa gestion des demandes d'information.