Le trou dans la couche d'ozone, provoqué par les activités humaines et notamment les émissions de certains gaz appauvrissant la couche, avait été découvert dans les années 1980.
Suite à ce constat, le protocole de Montréal, actuellement en vigueur dans plus de 180 pays, avait été signé le 16 septembre 1987, constituant alors le premier accord visant à éliminer et substituer plusieurs gaz, plus particulièrement les chlorofluorocarbones (CFC) et les hydrochlorofluorocarbones (HCFC), longtemps utilisés dans les systèmes de réfrigération.
En outre, beaucoup de substances chimiques dont l'utilisation avait été réglementée par ce traité, sont aussi celles qui contribuent désormais au réchauffement climatique, a indiqué M. Ban Ki-moon, ce mardi.
Aussi , nous devons obtenir un nouvel accord décisif qui mette le monde sur la voie de la stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et qui fournisse les fonds dont les pays ont besoin pour s'adapter aux changements climatiques , a-t-il précisé.
Dans un même temps, le ministre français de l'Ecologie, Jean Louis Borloo, a annoncé la signature de quatre arrêtés portants sur la professionnalisation des entreprises travaillant dans le domaine du froid et ce, dans l'objectif de limiter les émissions de substances appauvrissant la couche d'ozone.
A compter de 2009, toutes les entreprises travaillant dans ce secteur devront ainsi disposer d'une attestation de capacité qui ne sera délivrée que si l'entreprise dispose des outillages appropriés et si chaque employé qui travaille sur des circuits contenant des fluides frigorigènes dispose d'un niveau de qualification suffisant.
Article publié le 16 septembre 2008