Bientôt, les acquéreurs publics devraient donc prendre en considération non seulement le prix d'achat des véhicules mais également leur incidence sur l'environnement (les coûts en carburant sur toute la durée de vie du véhicule, les émissions de CO2 et la pollution atmosphérique) et à en faire des critères d'achat.
Le total annuel des offres de passation de marchés lancées par les pouvoirs publics dans l'UE en vue de l'acquisition de véhicules destinés aux transports en commun est estimé à 110.000 voitures, 110.000 véhicules utilitaires légers, 35.000 camions et 17.000 autobus. La nouvelle proposition est par conséquent de nature à assurer une demande suffisamment importante en véhicules propres et économes en énergie pour décider l'industrie à investir dans la conception et la production de véhicules respectueux de l'environnement, explique le parlement.
Les députés demandent que les critères du « label d'achat » écologique deviennent obligatoires dès 2010 soit deux ans plus tôt que ce que proposait la Commission. Mais ils proposent que certains véhicules soient exclus de cette proposition comme les ambulances, les véhicules de pompiers ou de secours et autres véhicules destinés à un usage très spécifique.
Article publié le 25 juin 2008