À compter de ce lundi 11 mai, date du déconfinement, les voies, réservées aux bus et aux taxis sur les autoroutes A1 et A6A, pourront temporairement être empruntées par les véhicules de covoiturage. La ministre de la Transition écologique, Élisabeth Borne, et le secrétaire d'État aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, ont fait cette annonce afin d'éviter un engorgement du trafic routier dans la région Île-de-France.
« Le télétravail doit être maintenu autant que possible en ce début de déconfinement », soulignent d'abord les ministres dans un communiqué. Ils anticipent cependant une reprise progressive du trafic routier qui pourrait « s'accompagner d'un usage individuel de la voiture au quotidien ».
« J'invite les Franciliens qui sont dans la nécessité de se déplacer et de se rendre au travail à pratiquer le covoiturage s'ils ne peuvent prendre les transports en commun, dès ce lundi 11 mai. Afin de faciliter cette pratique deux voies réservées au covoiturage seront ouvertes sur l'A1 et l'A6A, deux axes souvent chargés de l'Île-de-France », a déclaré Jean-Baptiste Djebbari.
La mise en œuvre du covoiturage doit toutefois être adaptée au contexte de lutte contre l'épidémie de coronavirus et le ministère précise « plusieurs obligations sanitaires » : un seul passager est admis, il ne peut s'asseoir à côté du conducteur et tous deux doivent porter un masque. Il est également recommandé que les véhicules soient aérés régulièrement et désinfectés avant chaque trajet.
En ce début de déconfinement, le vélo gagne aussi ses galons comme une alternative aux transports en commun et à la voiture, avec la création de pistes cyclables temporaires, notamment en Île-de-France.