1.500 euros : c'est l'amende finalement requise par le parquet général devant la cour d'appel de Nîmes contre deux militants de Greenpeace. Ces derniers s'étaient introduits dans la centrale nucléaire de Cruas (en Ardèche) en décembre 2011. Le tribunal de Privas avait intitalement prononcé leur relaxe considérant que le motif de l'arrestation, la "violation de domicile", ne pouvait pas être retenu contre les militants.
"J'ai invité les magistrats à faire du droit et pas de la politique", a réagit Alexandre Faro, l'avocat de Greenpeace selon l'AFP. Selon lui, poursuivre ses clients pour "violation de domicile" est un acte "politique puisqu'une centrale n'est évidemment pas un domicile".
A travers ces intrusions, les militants de Greenpeace souhaitent démontrer les lacunes des dispositifs de sécurité dans le nucléaire. 9 autre personnes attendent le verdict concernant une opération similaire dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube). La cour d'appel de Reims doit rendre sa décision le 11 octobre.