Les 4 pays ont approuvé le projet en s'étant engagé ou en s'engageant sur diverses mesures.
En effet, le Costa Rica, souhaitant devenir climatiquement neutre d'ici 2021, a déjà planté plus de cinq millions d'arbres en 2007, soit le taux le plus important du monde. De son côté, l'Islande prévoit de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de plus de 75% d'ici 2050. La Nouvelle-Zélande a décidé non seulement d'obtenir d'ici 2025, 90% de son électricité à partir de sources d'énergie renouvelables, mais aussi de réduire de 50% les émissions par habitant générées par le secteur du transport d'ici 2040. Enfin, le dernier pays à soutenir l'initiative est la Norvège, voulant devenir climatiquement neutre d'ici 2030. Elle a déjà investi plus de 730 millions de dollars de compensations par le biais du mécanisme d'application conjoint (MDC) du Protocole de Kyoto et du Mécanisme pour un développement propre (MDP).
La Principauté de Monaco, qui accueille le Forum ministériel mondial sur l'environnement a quant à elle annoncé qu'elle réduirait ses taux de production de 60% d'ici 2050. Selon l'AFP, lors de son allocution inaugurale, le prince Albert II de Monaco a souligné qu'il fallait moraliser le marché de la compensation des émissions de carbones afin de ne pas laisser croire aux consommateurs qu'il suffit de payer pour effacer l'impact de leur pollution sur la planète.
Par ailleurs, des villes de Norvège (Arendal), de Chine (Rizhao), du Canada (Vancouver), et de Suède (Växjö), ont rejoint le nouveau réseau tandis qu'à plus petite échelle, ce projet a également rassemblé plusieurs entreprises comme l'Operative Financial Services du Royaume-Uni, Interface Inc. des Etats-Unis, Natura du Brésil, Nedbank, de l'Afrique du Sud, et Senoko Power de Singapour.
Il est bien entendu que cette transition vers un monde faible en carbone selon l'expression du PNUE, ne pourra se faire sans une véritable volonté de chaque pays de se fédérer pour lutter contre les émissions de CO2.