Alors que le secteur des transports représente un cinquième des émissions de CO2 et qu'elles sont appelées à doubler dans les 40 prochaines années, rappelle le PNUE, le train Kyoto-Copenhague qui parcourra une distance de 9.000 kilomètres, entend également sensibiliser aux modes de transports alternatifs.
Selon le PNUE, le train Kyoto-Copenhague, qui sera alimenté à ''100% par des énergies renouvelables'', passera par la Russie, ''où le réchauffement de la région de Sibérie risque de libérer dans l'atmosphère des milliards de tonnes de méthane et de dioxyde de carbone'', a prévenu le Programme.
Il arrivera le 5 décembre à Bruxelles, d'où il transportera 400 négociateurs et personnalités pour participer à une conférence de 12 heures à son bord. Puis le train restera à la gare de Copenhague pendant les deux semaines de la Conférence sur les changements climatiques qui débutera le 7 décembre ''où il servira de lieu d'exposition sur les solutions vertes pour le transport'', a précisé le PNUE.
A moins de cent jours de la conférence internationale de Copenhague, les négociations en vue d'un accord sur la réduction des émissions de GES ont repris hier à Bangkok qui accueillera, jusqu'au 9 octobre, 4.000 participants issus de 177 pays , après le sommet des Nations Unies sur le climat et du G20. La dernière session préparatoire se tiendra à Barcelone, du 2 au 6 novembre.
Article publié le 29 septembre 2009