Dans un communiqué, le directeur général de l'IATA Giovanni Bisignani a critiqué ''une mosaïque de taxes punitives qui remplissent les caisses des gouvernements mais sont inefficaces pour contrôler les émissions de CO2''.
''Un impôt mondial sur les passagers aériens'' actuellement envisagé par certains, ''nous rendrait simplement victimes des gouvernements qui cherchent à augmenter leurs revenus'', a ajouté ce mardi Tony Tyler, président du conseil des gouverneurs de l'IATA. Selon l'AFP, ce dernier estime que la ''prolifération de taxes nationales'' ne bénéficierait pas directement à l'environnement.
L'IATA demande aux dirigeants d'envisager ''une approche globale'' pour réduire les émissions du secteur aéronautique, lors du sommet sur le climat de Copenhague en décembre qui doit aboutir à un nouveau traité post- Kyoto.
Article publié le 06 octobre 2009