Le premier projet concerne la fourniture d'hydroélectricité à petite échelle à travers les plantations de l'Afrique de l'Est. Cette initiative devrait atteindre plus de 8 millions de personnes dans l'industrie du thé. Avec un objectif initial de 10MW d'hydroélectricité à petite échelle, le projet devra à long-terme stimuler 82MW de capacité dans les petites centrales hydroélectriques dans la région, souligne le communiqué. Le Burundi, le Kenya, le Malawi, le Mozambique, le Rwanda, la Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie ont déjà souscrit à cette initiative. En plus de la réduction des gaz à effet de serre, l'énergie hydroélectrique permettrait de réduire les coûts de l'énergie, améliorer l'industrie africaine du thé à l'échelle mondiale, et aider à propager l'électricité dans les communautés rurales, précise le PNUE.
Le second projet est conçu pour ''stimuler la cogénération'' - l'utilisation de déchets agricoles pour la production de l'énergie - à travers l'Afrique Orientale et Australe. Le système visera à atteindre environ 10 millions d'agriculteurs du sucre et leurs familles, au Kenya, en Ethiopie, en Malawi, en Ouganda, au Soudan, en Tanzanie et au Swaziland. L'initiative devrait permettre la production de 60 MW d'énergie moins polluante dans sa phase initiale, et préparera le terrain pour l'installation d'une capacité de cogénération de plus de 200 MW à travers la région, indique le communiqué.
Article publié le 09 novembre 2007