En octobre 2020, 39 opérations d'autoconsommation collective étaient en service, réunissant près de 600 participants et 75 producteurs. Même si les courbes d'évolution laissent penser que l'objectif de 50 projets en autoconsommation collective en 2023, fixé dans la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), sera atteint, le ministère de la Transition écologique envisage des évolutions tarifaires. L'un des principaux freins à ce type de projet est en effet le manque de rentabilité.
Selon un représentant du ministère, Cyril Martin de Lagarde, intervenant lors d'une conférence organisée par l'Ofate (1) le 2 décembre, deux pistes sont actuellement en réflexion pour favoriser l'autoconsommation collective. La première consiste à revaloriser le rachat du surplus de production injecté sur le réseau pour les projets entre 100 et 500 kWc. Aujourd'hui, le cadre tarifaire pénalise l'injection, pour cibler les projets avec un fort taux d'autoconsommation. La seconde solution vise à compenser les taxes et tarifs d'utilisation réseau, qui pèsent aujourd'hui sur le modèle économique des projets d'autoconsommation collective.
« Les modalités concrètes n'ont pas été définitivement tranchées », a néanmoins indiqué le représentant du ministère.