En effet, l'association a analysé les impacts environnementaux et sociaux des différentes activités des grandes banques françaises afin d'informer les citoyens de l'utilisation qui est faite de leur argent et les pousser à modifier leurs pratiques.
Établissant un classement, le guide révèle trois groupes de banques distincts : la Nef et le Crédit Coopératif aux impacts environnementaux et sociaux positifs, la Banque Postale, la Banque Populaire, la Caisse d'Epargne et le Crédit Mutuel-CIC aux risques faibles à modérés, puis le Crédit Agricole, la Société Générale et BNP Paribas, qui s'avèrent les plus risquées.
En effet, ces trois dernières banques seraient chacune associées à plus d'une dizaine de projets controversés à travers le monde. Selon Les Amis de la Terre, BNP Paribas est partie prenante dans le projet de la centrale nucléaire de Belene, en Bulgarie. De même, malgré une controverse internationale depuis plusieurs années, la banque a décidé de financer le projet Sakhaline II en Russie, au mépris de toute considération environnementale et sociale.
Au final, seules les activités de la Nef et du Crédit Coopératif auraient des impacts positifs. La Nef est la seule institution financière à avoir pour mission de ne financer que des projets dans les domaines environnemental, social et culturel. De plus, elle est également la seule à publier chaque année la liste des projets qu'elle finance avec le montant du prêt octroyé et une description des activités financées, résume Yann Louvel, chargé de campagne Finance privée aux Amis de la Terre.
Article publié le 30 septembre 2008