La Convention d'Aarhus, signée en 1998 au Danemark par 39 États, concerne l'accès à l'information, la participation du public au processus décisionnel et l'accès à la justice pour des matières environnementales.
La Convention d'Aarhus compte à l'heure actuelle, 41 parties. Pour cette troisième conférence, les Parties, les Signataires et les autres parties prenantes seront invités à communiquer des renseignements sur les activités ayant trait à la mise en oeuvre de la Convention, à l'application de l'amendement à la Convention et des Principes directeurs relatifs à l'accès à l'information, la participation du public et l'accès à la justice en matière d'environnement.
La Réunion des Parties examinera la mise en oeuvre de la Convention en se fondant sur les rapports nationaux d'exécution présentés par les Parties mais aussi des autres rapports présentés notamment par les Signataires ou les ONG.
Pour la fédération France Nature Environnement et les Amis de la Terre, la France doit enfin prendre au sérieux la Convention d'Aarhus, déclarent les organisations environnementales dans un communiqué. Les trois volets de ce texte international visent l'instauration d'une véritable démocratie écologique, condition nécessaire tant à l'application réelle et effective du droit de l'environnement, qu'à la prévention efficace de sa dégradation, explique Raymond LEOST, vice-président de FNE.
La FNE et les Amis de la Terre dénoncent l'opposition depuis 2002 de la France au vote de la directive européenne sur l'accès à la justice qui contribue, selon les ONG, à freiner la mise en œuvre de la Convention.
France Nature Environnement et les Amis de la Terre indiquent qu'ils seront présents à Riga afin d'encourager la France à adopter une position ambitieuse pour une application fidèle et complète de la Convention. La France a ratifié la convention d'Aarhus, entrée en vigueur le 6 octobre 2002.
Article publié le 10 juin 2008