Si dans un communiqué, l'AFPAC (Association Française pour les Pompes A Chaleur) s'est réjouie le 25 janvier ''de l'éligibilité de l'ECS (eau chaude sanitaire) thermodynamique dans le crédit d'impôt'', elle a également salué, le nouveau dispositif concernant la géothermie ''qui permet la prise en compte de l'ouvrage souterrain et maintient le taux de 40 %''. ''Cette modalité est bien sûr positive pour cette technologie dont le coût est supérieur au système thermodynamique sur air puisqu'il représente en moyenne 15 % du coût d'une installation de ce type - particulièrement performante en terme environnemental, rappelons le, mais dont l'investissement est donc plus élevé'', a expliqué l'association.
L'AFPAC a cependant déploré que malgré ses demandes depuis deux ans ''pour que la trop brutale dégressivité du taux du crédit d'impôt (de 40 % à 25 %) soit revue, cette demande ''d'atterrissage en douceur'' n'a pas été retenue, alors même que le marché est actuellement très difficile''.
Enfin, l'AFPAC constate ''que les différences de taux appliqués aux différents systèmes de pompe à chaleur ne donnent pas une bonne visibilité au marché, certains adhérents de l'association indiquant même de sérieux risques de distorsion de la concurrence'', a -t-elle dénoncé.
De son côté, le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) s'est félicité le 26 janvier de la nouvelle définition du crédit d'impôt qui ''favorise les pompes à chaleur géothermiques, plus performantes mais aussi plus coûteuses à l'installation que les pompes à chaleur aérothermiques''.
Article publié le 26 janvier 2010