C'est une page conflictuelle qui se tourne pour la Compagnie du vent. Son fondateur Jean-Michel Germa et Engie, actionnaires respectivement de 41% et 59% de la société, ont trouvé un accord pour qu'Engie récupère 100% des parts.
Créée en 1989, la Compagnie du vent compte aujourd'hui 150 collaborateurs et exploite 423 MW en éolien et 88 MWc en solaire photovoltaïque. "Avec cette acquisition complète, le groupe concrétise une nouvelle fois son rôle de leader de la transition énergétique en France et renforce ses positions de numéro un tant sur l'éolien, avec 1.730 MW de capacités installées, que sur le solaire, avec 522 MWc de puissance installée", commente Gwenaelle Huet, directeur général de la business unit France renouvelables d'Engie. A l'horizon 2021, Engie s'est fixé comme objectif d'atteindre près de 3 GW pour l'éolien et près de 2,2 GWc pour le solaire.
Jean-Michel Germa prévoit de se consacrer à d'autres projets qui lui tiennent à cœur, "dans la continuité de [son] engagement en faveur des énergies renouvelables, comme le solaire thermique (SUNTI) et le stockage d'électricité en mer (MGH)". En parallèle, il continuera "à défendre une évolution de la loi française destinée à favoriser les relations entre les PME et les grands groupes". Son expérience a été plutôt malheureuse puisque l'entrepreneur est entré en conflit avec le groupe pendant plusieurs années pour des questions de stratégie sur fond de parc éolien des Deux Côtes.