Le Grenelle de l'environnement prévoit un affichage environnemental obligatoire des produits de grande consommation au 1er janvier 2011. L'objectif de l'étude était de mesurer les préférences des consommateurs face à différentes options d'étiquetage environnemental.
Plus de 300 consommateurs ont ainsi été interrogés sur 5 composantes de l'étiquette : le libellé de l'indicateur (émissions de CO2, climat), l'unité de l'indicateur (100gCO2, etc) ou encore la présentation graphique. Les tests ont été effectués à partir de valeurs d'analyse de cycle de vie (ACV) deux produits de consommation courante : un produit d'entretien et une paire de chaussure.
Selon l'étude, les composantes de l'étiquette n'ont pas toutes la même importance aux yeux du consommateur. 40% des personnes interrogées attachent le plus d'importance à l'unité de mesure choisie (valeur brute, note ou ratio en %). 23% des sondés préfèrent les notes (A, B, C,…) qui fournissent en elles-mêmes une évaluation de la performance du produit. Seules 3% des personnes interrogées optent pour le libellé des indicateurs (émissions de CO2, etc.)
L'ensemble du panel interrogé exprime le besoin d'un repère visuel déjà connu et familier et, à l'instar des étiquettes ''énergie'' des appareils électroménagers, leur préférence va à l'histogramme, souligne Ernst & Young.
Si les consommateurs français préfèrent une information vérifiée par un organisme indépendant, ils rejettent l'étiquette technique au profit d'un étiquetage simplifié et engagé, conclut l'étude.
Article publié le 10 juillet 2009