Approuvée par un comité de lecture et se voulant comme la plus ambitieuse du genre, l'étude s'est penchée début 2009 sur 83 installations dans tout le pays pendant un an. Seuls 13% des installations testées dépassaient un coefficient de performance (COP) énergétique de 3, considéré comme le niveau de performance optimal. Surtout, le COP de 80% des installations se situait sous 2,6, seuil à partir duquel la chaleur fournie par une PAC ne peut plus être considérée comme renouvelable*.
L'Energy saving trust met en cause le trop grand nombre d'entreprises intervenant dans l'installation d'une PAC, les systèmes mal dimensionnés, les contrôles trop compliqués ainsi que le manque de formation et de discipline de leurs utilisateurs.
*Le coefficient de performance est le rapport entre la quantité d'énergie restituée par la pompe à chaleur et l'énergie consommée pour réaliser cette restitution, selon EurObserv'ER. Une PAC qui produit 3 kWh de chaleur pour une consommation de 1 kWh électrique a donc un COP égal à 3. Plus le COP est élevé, plus la pompe à chaleur est performante. Une PAC ayant un COP de 2,58 dépasse à peine le seuil de rentabilité en énergie primaire, une consommation électrique d'1 kWh se traduisant par une production d'énergie thermique de 2,58 kWh.
Article publié le 08 septembre 2010