Le CNRS et l'Institut français du pétrole (IFP) viennent d'annoncer avoir signé un accord cadre qui régira l'ensemble de leurs collaborations. Il s'appliquera aux domaines d'activité traditionnels de l'IFP comme l'exploration et la production pétrolière et gazière, le raffinage et les moteurs mais aussi aux nouvelles technologies de l'énergie (NTE) comme le captage et le stockage du CO2, l'utilisation de la biomasse pour fabriquer du carburant ou encore de l'hydrogène dans la pile à combustible, domaines dans lesquels l'IFP entend renforcer son action à l'avenir. L'accord cadre vise à définir les principes généraux – notamment concernant les structures de suivi du partenariat, la répartition de la propriété intellectuelle, l'exploitation et communication des résultats – régissant l'ensemble de leurs collaborations.
La collaboration avec le CNRS contribue à accroître la qualité scientifique et l'efficacité des travaux de l'IFP, a indiqué dans un communiqué, Olivier Appert, président de l'IFP.
En bénéficiant des progrès les plus récents en recherche fondamentale, l'IFP est à même de développer des solutions novatrices répondant aux problèmes posés par ses partenaires industriels. Pour Arnold Migus, directeur général du CNRS,
la coopération avec un centre de recherche plus tourné vers l'innovation industrielle comme l'IFP permet au CNRS de mieux orienter sa politique de recherche aux fins de contribuer à la compétitivité de l'industrie nationale. Elle constitue également pour les chercheurs du CNRS une opportunité de travailler dans un cadre fortement pluridisciplinaire.Article publié le 30 avril 2007