"Il faut encourager les solutions intelligentes qui rendent les transports plus sûrs, plus propres, plus efficaces et plus conviviaux", ont estimé dans leur déclaration commune, Alain Vidalies, secrétaire d'Etat chargé des Transports et son homologue allemand Alexander Dobrindt. Ils ont signé le 29 septembre la feuille de route d'une initiative franco-allemande pour la mobilité électrique et numérique. L'objectif ? Anticiper l'évolution des politiques publiques et de la réglementation, afin qu'elles concilient au mieux l'innovation, la sécurité routière et la gestion des réseaux de transports.
Concernant l'électromobilité, les deux pays vont s'efforcer de parvenir à une même vision sur la question des normes, de l'intégration des énergies renouvelables dans les transports, et de la promotion des véhicules électriques. "Cela permettra notamment de peser plus fortement sur les décisions en matière de normes, de soutien aux véhicules électriques et de réflexion sur les impacts du développement des véhicules autonomes et connectés", note dans un communiqué le ministère de l'Environnement. Ils travailleront ainsi à l'émergence d'un corridor de points de rechargements interopérables reliant à terme l'Allemagne, la France et la péninsule ibérique.
Les deux ministres soutiennent notamment la création d'un site expérimental numérique franco-allemand sur une partie transfrontalière du réseau routier des deux pays. Il devrait permettre de réaliser des expérimentations en situations réelles de circulation variant en complexité.