"Je demande que soient contenues les extensions de zones vulnérables et surtout l'ampleur des investissements de mise aux normes", a déclaré François Hollande dans une interview à Actuagri en date du 16 février, précisant que ces investissements devaient constituer une opportunité de moderniser les élevages.
Le Président de la République a ajouté que les aides seraient portées au maximum autorisé dans les zones vulnérables, citant l'exemple de l'Allemagne où le classement en zones vulnérables n'a pas fait perdre son dynamisme à l'agriculture.
Ces déclarations interviennent quelques jours avant l'ouverture du Salon international de l'agriculture et alors que la nouvelle délimitation des zones vulnérables doit être finalisée pour le 15 mars. Le projet de carte dévoilé en juillet dernier prévoyait le classement de 3.888 communes supplémentaires dans ces zones, suscitant de nombreuses réactions hostiles d'agriculteurs.
Cette remise à plat du classement fait suite à la condamnation de la France par la justice européenne, en juin 2013, pour désignation incomplète des zones vulnérables. Une condamnation évoquée par François Hollande. "Après une décennie perdue à tergiverser avec Bruxelles, nous somme sous la pression de contentieux communautaires qui pourraient coûter cher", a déclaré le Président de la République.