Sans le dire explicitement, il a établi un lien entre la crise, la guerre et l'addiction pétrolière des Etats-Unis : Nul n'ignore que nous sommes au beau milieu d'une crise. (…) chaque jour apporte de nouvelles preuves que la façon dont nous utilisons l'énergie renforce nos adversaires et menace notre planète.
Une nouvelle ère s'annonce, qui s'illustrera par le retour des Etats-Unis sur la scène des négociations climatiques : Avec de vieux amis et d'anciens ennemis, nous allons travailler inlassablement pour réduire la menace nucléaire et faire reculer le spectre du réchauffement de la planète. Car le temps du déni est révolu : nous redonnerons à la science la place qu'elle mérite , a déclaré le président, qui vient de nommer Stephen Chu, prix Nobel de chimie, à la tête du département de l'énergie.
L'isolationnisme environnemental des Etats-Unis n'est plus de mise : A ces pays qui comme le nôtre bénéficient d'une relative abondance, nous disons que nous ne pouvons plus nous permettre d'être indifférents aux souffrances à l'extérieur de nos frontières, ni consommer les ressources planétaires sans nous soucier des conséquences. En effet, le monde a changé et nous devons évoluer avec lui.
L'Amérique de Barack Obama sait qu'elle a une dette écologique vis-à-vis du reste de la planète. Une politique énergétique moins prédatrice sera un facteur supplémentaire de paix dans le monde.