Paris et Lyon ont goûté pour la première fois, non pas à la circulation différenciée, mais à sa mise en œuvre automatique ce mardi 23 juillet. Fini les débats entre les maires qui souhaitaient sa mise en oeuvre et le Préfet qui devait prendre la décision. Désormais, dès que les associations de surveillance de la qualité de l'air prévoient le dépassement d'un seuil d'alerte pour un polluant ou du seuil d'information sur plusieurs jours, la circulation différenciée entre en vigueur le lendemain de l'alerte.
L'ex-ministre de l'Ecologie, François de Rugy avait annoncé cette évolution procédurale en juin dernier. Elle sera confirmée dans la loi d'orientation des mobilités dont l'étude au Parlement reviendra à la rentrée.
Paris et Lyon sont touchés par une pollution à l'ozone (O3) qui apparait en cas de forte chaleur et d'ensoleillement. Des concentrations supérieures à 180 µg/m3 en moyenne horaire sont prévues sur ces deux villes aujourd'hui et dans les jours qui viennent. A Paris, seuls les véhicules ayant l'étiquette Crit'Air de classe 0, 1 et 2 peuvent rouler. A Lyon, l'autorisation concerne également les Crit'Air 3.