La préservation du patrimoine environnemental et la lutte contre l'étalement urbain figurent parmi les objectifs affichés par la réforme du plan local d'urbanisme (PLU) opérée par un décret publié mardi 29 décembre au Journal officiel.
Ce texte est pris en application de l'article 157 de la loi Alur qui prévoit notamment la possibilité d'imposer une part minimale de surfaces non-imperméabilisées ou éco-aménageables afin de contribuer au maintien de la biodiversité et de la nature en ville.
Pour cela, prévoit le décret, le règlement du PLU "précise les types d'espaces, construits ou non, qui peuvent entrer dans le décompte de cette surface minimale en leur affectant un coefficient qui en exprime la valeur pour l'écosystème par référence à celle d'un espace équivalent de pleine terre".
Le règlement peut aussi "délimiter les espaces et secteurs contribuant aux continuités écologiques et définir des règles nécessaires à leur maintien ou à leur remise en état". Il peut aussi imposer les installations nécessaires à la gestion des eaux pluviales et du ruissellement. Le document peut enfin réglementer les clôtures afin de "préserver ou remettre en état les continuités écologiques ou de faciliter l'écoulement des eaux".
Reste à voir si ces nouvelles dispositions auront une traduction concrète sur le terrain alors que l'urbanisation débridée s'est jusque là traduite par un accroissement de l'artificialisation des sols et des inondations.