Un décret, qui entre en vigueur le 5 mars, applique au dispositif de la prime à la conversion la nouvelle méthode d'homologation des véhicules, dite « WLTP ». Cette méthode, mise en œuvre suite au dieselgate, est entrée en vigueur le 1er mars pour le calcul du malus auto.
Pour bénéficier d'une prime à la conversion (1) , plusieurs conditions doivent être remplies : ne pas dépasser un certain niveau de revenus, mettre à la casse un vieux véhicule diesel ou essence, et acquérir un véhicule peu polluant. Le seuil en dessous duquel le véhicule acquis peut être éligible à la prime à la conversion est relevé de 116 grammes par kilomètre (g/km) à 144 g/km par le nouveau décret.
Les véhicules concernés sont des véhicules électriques, ou classés Crit'air 1 ou 2. Le montant de la prime varie de 1 500 à 5 000 euros suivant le revenu fiscal de référence, le nombre de kilomètres effectués par an ou la distance entre le domicile et le lieu de travail. La prime à la conversion est cumulable avec le bonus écologique. En 2019, 350 000 primes à la conversion ont été délivrées, contre 200 000 en 2018.