Ainsi, comme prévu, le projet de loi ouvre 35 milliards d'euros de crédits supplémentaires sur le budget de l'Etat, ciblés sur quatre priorités : l'enseignement supérieur, la formation et la recherche (19 Md€), l'industrie et les PME (6,5 Md€), le développement durable (5 Md€) et le numérique (4,5 Md€). ''Ces crédits feront l'objet d'un versement à des organismes gestionnaires dans le cadre d'une gouvernance spécifique'', explique le ministère du budget. Le pilotage des investissements sera confié à un Commissaire général à l'investissement, sous l'autorité du Premier ministre. Un comité de surveillance, placé sous la coprésidence d'Alain Juppé et Michel Rocard sera chargé de l'évaluation des investissements réalisés.
Au total, le déficit budgétaire ressortant du projet de loi de finances rectificative est de 149,2 milliards d'euros soit 31,9 milliards d'euros de plus par rapport à la loi de finances initiale.
Le projet doit désormais être présenté et adopté par l'Assemblée nationale et le Sénat.
Article publié le 20 janvier 2010