Stéphane Lhomme, porte-parole du réseau Sortir du nucléaire, a été placé en garde à vue, mardi 25 mars, dans les locaux de la direction de la surveillance du territoire (DST), pour avoir mis en ligne sur Internet un document démontrant que les réacteurs de type EPR ne pourraient pas résister au crash d'un avion de ligne. Le délit de compromission du secret de la défense nationale est passible de cinq ans de prison et de 75.000 euros d'amende.
Il est parfaitement injustifié que Stéphane Lhomme et le Réseau Sortir du nucléaire soient inquiétés alors qu'ils essayent courageusement d'exercer leur mission d'information citoyenne, estime dans un communiqué l'organisation écologiste qui regroupe plus de 700 associations.
Article publié le 25 mars 2008