La Réunion serait désormais en mesure d'atteindre un taux d'énergies intermittentes instantané de 32%, selon Jean-Bernard Lévy, président-directeur général du groupe EDF, en déplacement sur l'île, les 1er et 2 février.
La batterie EDF de Saint-André (technologie sodium-soufre) d'une puissance d'1 MW permet en effet de corriger les écarts et les chutes brutales de production des parcs photovoltaïques et éoliens. "En repoussant la limite de sécurité à 32%, EDF pourra diviser par trois en 2016 le nombre de jours de déconnexion des producteurs d'énergies renouvelables, assure l'énergéticien. L'énergie perdue par la collectivité sera ainsi réduite de 80%".
Prochains projets impliquant le groupe : l'implantation d'un parc de batteries de forte capacité (5 MW) ainsi qu'un projet de micro-réseaux électriques intelligents (associant des équipements photovoltaïques à une technologie de batteries à hydrogène) au cirque de Mafate, au cœur du parc naturel de La Réunion. Et ce en partenariat avec le syndicat d'électrification de La Réunion.
La Réunion s'est engagé en 2000 dans une politique énergétique visant 0% d'émission de CO2 à l'horizon 2025. Depuis 2008, la part des énergies renouvelables représente 36% de la production totale d'électricité.