Lors de son intervention télévisée de jeudi 24 avril, Nicolas Sarkozy a assuré qu'il ne trahirait ni l'esprit ni la lettre du Grenelle de l'environnement.
Je ne trahirai ni l'esprit, ni la lettre du Grenelle de l'environnement : la question de la sécurité sanitaire des Français, c'est de la responsabilité d'un chef de l'Etat, a indiqué le président qui était interrogé sur les OGM. La fédération France Nature Environnement (FNE) a souligné dans un communiqué
prendre acte de cet engagement général, mais a regretté que le Président n'ait pas précisé
la méthode qu'il entend retenir pour vaincre les résistances au Grenelle qui sont très fortes, y compris au sein de la majorité. La fédération a également déploré que le Président ne se soit pas adressé aux parlementaires qui seront chargés dans les prochaines semaines de d'un projet de loi qui doit être présenté dans les prochains jours.
Oui, le Grenelle a été une réussite mais quelle est la feuille de route pour l'après Grenelle ? se demande la FNE.
Concernant les OGM, Nicolas Sarkozy a rappelé qu'il était
favorable à la recherche sur les OGM mais que s'agissant de la culture OGM en plein champs, son
devoir était de prendre des précautions :
c'est la raison pour laquelle j'ai pris la clause de sauvegarde sur le maïs MON 810, a-t-il expliqué. Concernant le projet de loi sur les cultures OGM qui sera bientôt débattu en dernière lecture à l'Assemblée nationale, le Président de la République a qualifié le texte
d'équilibré.Article publié le 25 avril 2008