Selon le sondage TNS Sofres publié le 11 juin, la majorité des Italiens, Français, Allemands et Britanniques estiment que l'impact des transports sur l'environnement figure parmi les dossiers importants de la prochaine présidence française de l'Union européenne qui démarre le 1er juillet.
47% des Britanniques qualifient le dossier de ''prioritaire'', contre 45% des Français, 41% des Italiens et 34% des Allemands. La réponse intermédiaire, à savoir ''importante mais pas prioritaire'' n'a que peu de succès au Royaume-Uni (26%) alors qu'elle avoisine les 50% dans les trois autres pays.
Si près de deux tiers des Britanniques (66%) et des Français (64%) estiment que les décisions publiques prises en matière de transport ont davantage pris en compte l'environnement au cours des cinq dernières années, ceci est le cas de 41% des Allemands et de seulement un quart des Italiens.
L'étude souligne également que 90% des Britanniques et des Allemands utilisent les transports publics urbains, ''ne serait-ce que de temps en temps''. Cette proportion descend à 81% pour les Français et à 77% pour les Italiens.
L'utilisation des transports semble davantage associée à la nécessité pour les Italiens, les Français et les Britanniques (respectivement 58%, 43% et 37% y associent le fait de prendre les transports publics urbains) quand les Allemands se montrent plus partagés sur la question : pour 30% d'entre eux, prendre les transports publics urbains est un choix, pour 29% une nécessité.
19% y associent même le plaisir, alors que cette proportion est bien moins élevée dans les autres pays (3% en Italie, 6% en France et 8% au Royaume-Uni).
Le sondage a été réalisé en France, Allemagne, Grande-Bretagne et Italie auprès d'échantillons nationaux de 1.000 personnes représentatifs de la population nationale âgée de 18 ans et plus, et interviewés par téléphone du 15 au 22 mai.
Article publié le 12 juin 2008