Placé en mars dernier en liquidation judiciaire, le constructeur Mia de véhicules électriques basé à Cerizay (Deux-Sèvres) ne sera pas repris, a tranché le 31 juillet le tribunal de commerce de Niort.
Trois candidats - la principale actionnaire de Mia Michèle Boos au sein du consortium Mia Génération, le fabricant de batteries E4V dont la Mia est équipée et la société NSD2 (Network Strategy Distribution Development) - avaient déposé des offres qui n'ont pas été retenues par le juge-commissaire. Le tribunal a estimé que "les offres de reprise totale s'inscrivent dans le cadre d'une poursuite d'activité" et qu'elles "s'apparentent donc à une cession d'entreprise ou de fonds de commerce avec une partie des effectifs licenciés par la liquidation judiciaire".
Le tribunal a par conséquent décidé de "faire vendre aux enchères les actifs de l'entreprise" en septembre.
La région Poitou-Charentes détient 12% des parts de Mia Electric. La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, ex-présidente de la région, espérait un partenariat avec Bolloré pour installer ses batteries électriques sur les véhicules.