Organisations agricoles, rurales, environnementales, de santé, de solidarité internationale ou encore du réseau étudiant, cinquante acteurs se sont regroupés au sein de cette plateforme. Leur but ? Faire entendre les voix des citoyens sur les enjeux de l'alimentation en apportant des propositions concrètes aux ateliers qui s'achèveront en novembre.
Ces propositions s'articulent autour de sept thématiques : vers un modèle d'agriculture relocalisée répondant aux enjeux climatiques et environnementaux, une gouvernance citoyenne et transparente, l'amélioration du métier de paysan, une chaîne agroalimentaire qui préserve la santé, le développement de l'emploi et la préservation des terres agricoles, les bonnes pratiques en matière de bien-être animal et une cohérence des politiques nationales et internationales.
Pour ces acteurs, l'enjeu crucial est de parvenir à des mesures nationales qui permettront d'engager une transition agroécologique et de tendre vers une préservation des ressources. "Si le gouvernement échouait à enclencher un véritable changement de modèle et une juste répartition de la valeur, ces Etats généraux seraient considérés comme un échec", mettent en garde les associations. Elles regrettent déjà les mauvais signes qu'émet le gouvernement, notamment ceux concernant les aides au maintien pour les agriculteurs bio.