L'objectif de cette union est de créer un géant mondial de l'énergie qui devrait atteindre un chiffre d'affaires cumulé de près de 75 milliards d'euros (chiffre 2007). Le premier actionnaire de ce grand groupe sera l'Etat français avec 35,6% du capital.
Annoncé il y a plus de deux ans et après de nombreux mois de négociation, ce projet prévoit l'échange de 22 actions Suez contre 21 actions Gaz de France et, pour compenser la différence de valeur boursière entre les deux groupes, une mise en Bourse du pôle Environnement de Suez dont 65% seront distribués aux actionnaires de Suez.
Le conseil d'administration de Suez a mandaté le Président-Directeur Général, Gérard Mestrallet, pour signer le traité de fusion avec Gaz de France ainsi que l'ensemble de la documentation relative aux opérations qui l'accompagnent. Dans un communiqué, le conseil d'administration a fait part de sa satisfaction de voir aboutir le projet de fusion entre Suez et Gaz de France, un projet industriel majeur qu'il a toujours soutenu.
De son côté, le conseil d'administration de GDF, qui a mandaté le Président, Jean-François Cirelli, s'est félicité dans un communiqué, de l'aboutissement de la préparation de la fusion entre Gaz de France et Suez qu'il qualifie de fusion entre deux grandes entreprises fondée sur une base amicale et entre égaux.
Le traité de fusion devra aussi être validé par l'Autorité des marchés financiers dans les 30 jours, avant d'être soumis au vote des actionnaires de chaque groupe, réunis en assemblées générales extraordinaires.
Article publié le 05 juin 2008